Le leadership au service du bien commun
Conversation avec Frank Cooper III, directeur du marketing mondial de BlackRock
Début 2020, la plupart d’entre nous abordaient la nouvelle décennie avec espoir et enthousiasme. Nous avions raison sur un point : cette année restera gravée dans toutes les mémoires, mais pas pour les raisons auxquelles nous pensions. Dans des moments tels que celui-ci, alors que nous nous projetons dans l’année à venir et au-delà, il est primordial de réfléchir à notre vision collective et à la raison d’être de notre entreprise.
Au mois d’avril, Kim Dabbs, directrice de l’innovation sociale chez Steelcase, a débattu de ces sujets avec Frank Cooper III, directeur du marketing mondial de BlackRock.
Elle explique : « Pour impulser un changement durable, nous devons placer la question du sens au cœur de notre action. Nous avons tous un rôle à jouer, mais quel doit être l’objectif supérieur des entreprises, des communautés et des
individus ? »
BlackRock est un gestionnaire d’actifs international qui a été l’une des premières sociétés à repenser le rôle des entreprises dans la société. Selon sa vision du monde, les profits financiers doivent être corrélés au bien-être des individus afin d’assurer la prospérité de toutes les parties prenantes.
Pour Frank Cooper III, « chaque crise offre l’occasion de révéler, d’amplifier et d’accélérer les tendances à l’œuvre ». Notre résilience collective ne faiblit pas, au contraire : elle ne fait que se renforcer. Selon ma définition, la résilience est la capacité à puiser dans ses ressources pour faire face à l’adversité. Elle s’applique à de nombreux domaines, y compris dans le monde de l’entreprise : la question du sens de nos actions est essentielle, et son importance ne va cesser de croître.
Pour Frank Cooper, le développement durable et la lutte contre le changement climatique doivent impérativement faire partie de la discussion. Chaque entreprise doit déterminer quelle peut être sa contribution en fonction de ses capacités et de ses activités. Cependant, il faut éviter de considérer l’action climatique isolément, car elle peut avoir un impact disproportionné sur les différentes communautés. « L’action climatique et la justice sociale doivent être intimement liées. Nous devons reconnaître que les communautés qui contribuent le moins au problème sont celles qui paient le plus lourd tribut. La nouvelle économie « zéro émission nette » doit nécessairement être inclusive. »
Cliquez ici pour regarder l’enregistrement du webinaire. (en anglais)