Un changement majeur Objectif développement durable Pour d’autres, c’est une nouvelle façon de travailler à l’heure où les entreprises se fixent de plus en plus d’objectifs de durabilité ambitieux – et auront besoin de tous pour les concrétiser. Nouvelles compétences et changement de mentalité en perspective.

Ces nouvelles responsabilités exigent de modifier les processus de travail et la culture d’entreprise. L’espace de travail peut y contribuer s’il reflète les choix de durabilité et rassemble des individualités diverses pour relever des défis complexes et inédits.

Selon la Science Based Targets initiative (SBTi), le nombre d’entreprises se fixant des objectifs de réduction des émissions de CO2 basés sur la science a augmenté de 102 % en 2023 et représente près de 40 % de l’économie mondiale en 2024. Ces choix stratégiques créent de nouveaux emplois et imposent aux métiers existants l’acquisition de nouvelles compétences. Les dirigeants le constatent : pour atteindre ces objectifs, ils doivent étendre l’apprentissage et impliquer tous les rôles de l’entreprise. Ils s’attachent à construire une culture qui s’appuie sur l’expertise des équipes durabilité et incite chacun à accélérer l’action collective. Ils réalisent aussi qu’ils vont devoir travailler avec des partenaires qui les aident à imaginer un environnement de travail durable, flexible et résilient.
Pour d’autres, c’est une nouvelle façon de travailler à l’heure où les entreprises se fixent de plus en plus d’objectifs de durabilité ambitieux – et auront besoin de tous pour les concrétiser. Nouvelles compétences et changement de mentalité en perspective.

Ces nouvelles responsabilités exigent de modifier les processus de travail et la culture d’entreprise. L’espace de travail peut y contribuer s’il reflète les choix de durabilité et rassemble des individualités diverses pour relever des défis complexes et inédits.
Zéro émission nette, économie circulaire, carbone incorporé : des termes qui font partie du quotidien professionnel de certains. Selon la Science Based Targets initiative (SBTi), le nombre d’entreprises se fixant des objectifs de réduction des émissions de CO2 basés sur la science a augmenté de 102 % en 2023 et représente près de 40 % de l’économie mondiale en 2024. Ces choix stratégiques créent de nouveaux emplois et imposent aux métiers existants l’acquisition de nouvelles compétences. Les dirigeants le constatent : pour atteindre ces objectifs, ils doivent étendre l’apprentissage et impliquer tous les rôles de l’entreprise. Ils s’attachent à construire une culture qui s’appuie sur l’expertise des équipes durabilité et incite chacun à accélérer l’action collective. Ils réalisent aussi qu’ils vont devoir travailler avec des partenaires qui les aident à imaginer un environnement de travail durable, flexible et résilient.
Impliquer tous les employés dans les objectifs de durabilité Le nombre d’entreprises qui se fixent des objectifs de réduction de CO2 basés sur la science a doublé en 2023. « Tout le monde veut bien faire, mais sans toujours savoir comment. Nous avons créé une feuille de route pour mesurer notre progression. Chaque objectif global a été décomposé en étapes pour guider nos employés. Dans les entreprises comme la nôtre, qui fabriquent des produits, les objectifs doivent être l’affaire de tous. C’est ce que nous appelons le développement durable omniprésent. » +300 Les entreprises qui se fixent des objectifs de réduction de CO2 basés sur la science représentent aujourd’hui près de 40 % de l’économie mondiale (SBTi). 2x De nouvelles réglementations comme la directive européenne contre l’écoblanchiment (2024) incitent les entreprises à s’intéresser davantage aux problématiques de durabilité. Des objectifs de développement durable en très forte hausse Des indices montrent que les entreprises continueront de s’intéresser au développement durable. millions d’emplois 300 millions d’emplois de « cols verts » (liés au développement durable) devraient être créés d’ici 2050.

(Deloitte 2022)

Logitech
Prakash Arunkundrum, COO de Logitech
D’après LinkedIn, les postes
de « sustainability
managers » enregistrent la croissance la plus rapide au RU et en Allemagne, suivis par l’Espagne. Aux États-Unis, trois des dix métiers en plus forte croissance ont un lien avec le développement durable.
Qu’est-ce qu’un objectif basé sur la science ? Asie Amérique du Nord La Science Based Targets initiative (SBTi) opère un suivi des entreprises engagées pour le climat. Elle travaille avec des organisations du monde entier, dont Steelcase, pour déterminer la mesure et le rythme auxquels réduire leurs émissions de CO2 pour empêcher les pires effets du changement climatique. L’Europe concentre le plus d’objectifs de réduction des émissions de CO2 basés sur la science, suivie par l’Asie et l’Amérique du Nord (les 6 % restants sont répartis entre d’autres régions du monde, source : SBTi). 53%

27%

De nouvelles compétences 14%

Europe « Nous plaçons les initiatives durables et la circularité au cœur de nos actions. Notre récent partenariat avec Steelcase, qui a remanufacturé 900 sièges dans le cadre de l’un de nos projets de réaménagement illustre notre ambition. Cette nouvelle forme de service circulaire est un atout pour notre Groupe et peut également inciter d’autres entreprises à réduire leur empreinte carbone. » Capgemini
Guillaume Ancel, Senior Corporate Real Estate Manager
Les dirigeants réalisent la nécessité d’une culture qui s’appuie sur l’expertise des équipes durabilité et implique chacun dans la réalisation d’objectifs climatiques ambitieux. Parachutées en terre inconnue – la conception de nouveaux modèles commerciaux circulaires, par exemple –, les entreprises tâtonnent. Les dirigeants doivent créer de nouvelles fonctions, intensifier l’apprentissage et impliquer davantage les employés en poste. L’espace de travail devra refléter ces valeurs, permettre aux individus de se retrouver pour développer de nouvelles compétences et stimuler des innovations décisives. Pas d’avenir Zéro émission nette sans une culture de l’apprentissage.

En matière de développement durable, pas de solution toute faite. Les stratégies Zéro émission nette dépendent des futures innovations de la technologie, des infrastructures et de la science des matériaux qui, par définition, n’existent pas encore. Nouveaux usages de matériaux durables, progrès des techniques de capture du carbone... Les raisons justifiant un apprentissage continu sont légion. Pour comprendre et créer des solutions innovantes, dirigeants et employés doivent monter en compétences ou se reconvertir. Pour les entreprises où la formation tout au long de la vie ne fait pas partie de la structure du travail, cela demande un changement culturel qui passe par la création de lieux dédiés à l’apprentissage de groupe et individuel.
Les dirigeants doivent poser une vision claire pour mener l’action collective vers des objectifs communs de développement durable.

Les développeurs produits ont besoin de comprendre les objectifs de durabilité, mais les employés RH aussi, qui devront peut-être recruter sur la base de nouvelles compétences, ou les services Achats, chargés de choisir les fournisseurs. La clarté des objectifs garantit que tout le monde évolue bien dans la même direction.

La transparence permet aux dirigeants, aux équipes et aux individus de se repérer parmi les nouveaux choix et les priorités de développement durable, et d’agir pour élaborer une vision commune du futur. Lorsque stratégies et objectifs sont alignés et considérés comme la priorité, les cadres de toute l’entreprise peuvent amener les individus à trouver ensemble de nouvelles manières de réaliser ces objectifs. La création d’espaces leadership visibles et accessibles à tous les employés, offrant aux dirigeants un lieu où présenter les choix et objectifs de l’entreprise, peut faciliter l’adoption de nouveaux comportements et priorités.
Encourager la co-responsabilité et la prise de décision distribuée en aidant les individus à identifier les actions et les innovations à leur portée.

Chaque équipe s’engage à sa façon, tout étant lié dans l’entreprise. Le service de gestion des opérations peut trouver le moyen de réduire les déchets, et le service financier budgétiser les efforts de réduction du CO2. Les individus s’engageront d’autant plus qu’ils auront le choix et la possibilité de contrôler les différents aspects de leur travail, et que les nouveaux objectifs offriront des opportunités de croissance et de développement.
Les équipes doivent abandonner le travail en silos au profit d’une approche pluridisciplinaire.

Les réseaux pluridisciplinaires encouragent le partage d’information et aident les employés à acquérir les compétences dont ils ont besoin, comme la vision globale et la résolution créative de problèmes. Encouragez les individus et les équipes à faire entendre leur voix à toutes les étapes de leur travail. L’espace de travail peut inclure des espaces de collaboration partagés et de sociabilité informelle pour encourager la création de liens au-delà de l’équipe. Il peut aussi améliorer la transparence entre les équipes en fournissant des espaces où l’information reste plus longtemps, grâce à des messages publiés sur des tableaux, des écrans numériques, etc.
Le changement n’est jamais facile – surtout lorsqu’il s’accompagne d’autres mutations de taille. Au cours de ce périple, les dirigeants devront célébrer les réussites avec leurs employés et leur faire des retours réguliers. En matière de développement durable, rien n’est jamais résolu par une seule personne, équipe ou entreprise. Un espace de travail conçu pour renforcer la communauté peut accélérer le partage de connaissances des employés et leur donner un sentiment de responsabilité partagée pour progresser vers la réalisation de ces objectifs ambitieux et faire une vraie différence. Contributeurs : Rebecca Charbauski, éditrice senior, Work Better magazine ; Julia Kehoe, consultante en stratégie climatique ; Mary Ellen Mika, directrice Sustainability ; Aileen Strickland-McGee, directrice Impact, People + Planet Développement durable, une culture à développer L’espace de travail doit refléter les choix en matière de développement durable.

C’est l’aspect le plus visible d’une culture d’entreprise. Un bureau qui reflète les engagements de durabilité de l’organisation incarne les valeurs de l’entreprise aux yeux des employés. Les cadres doivent choisir des partenaires qui comprennent ces engagements pour s’être eux-mêmes fixé des objectifs ambitieux, comme le Zéro émission nette. De ce genre de collaboration peuvent naître des produits et solutions durables pour réduire les émissions de CO2, grâce à l’utilisation de matériaux plus écologiques et à une conception intégrant la fin de vie et suffisamment souple pour permettre aux espaces de s’adapter.
À lire ! Dans ce numéro spécial du magazine Work Better, penchez-vous sur les quatre changements majeurs qui transforment le travail, et découvrez comment le design communautaire peut vous aider à créer des espaces dynamiques où les employés peuvent s’épanouir. TÉLÉCHARGER